
Publié le 16 août 2025
En résumé :
- Le roadbook transforme un trajet en une expérience narrative, où chaque choix est intentionnel.
- La création passe par des étapes clés : définition du parcours, analyse du terrain et anticipation des besoins.
- Des outils numériques existent pour vous assister, mais la vision humaine reste maîtresse de l’aventure.
- Calculer son temps de route réel et savoir lire une carte sont des compétences plus fiables qu’un simple GPS.
Laissez tomber cette voix métallique qui vous ordonne de tourner à droite dans 200 mètres. Fermez cette application qui ne connaît que le chemin le plus court, le plus rapide, le plus… insipide. La véritable âme du voyage à moto ne se trouve pas dans l’efficacité d’un algorithme, mais dans la liberté de tracer sa propre voie, de se perdre pour mieux se trouver. Le roadbook, ce simple bout de papier ou ce fichier GPX que l’on a ciselé soi-même, est la clé de cette liberté. Il ne s’agit pas simplement de remplacer une technologie par une autre, mais de changer radicalement de philosophie. C’est l’acte de reprendre le contrôle, de transformer un déplacement en une exploration, une balade en une aventure scénarisée dont vous êtes le seul réalisateur.
Préparer un roadbook, ce n’est pas dessiner une carte, c’est écrire une histoire. Chaque virage, chaque pause, chaque point de vue sélectionné devient une scène de votre propre film. Vous n’êtes plus un simple utilisateur suivant une ligne bleue, mais un explorateur qui anticipe le terrain, qui imagine les sensations à venir et qui prépare les solutions aux imprévus. C’est un travail méticuleux, un artisanat qui demande un peu de méthode, certes, mais qui récompense au centuple par la saveur inégalée des kilomètres parcourus en pleine conscience. Cet art, bien plus accessible qu’il n’y paraît, est ce qui sépare le motard qui subit son itinéraire de celui qui le vit pleinement.
Pour ceux qui souhaitent une plongée technique dans les outils de navigation modernes, la vidéo suivante offre un excellent complément en explorant en détail les solutions de cartographie et de suivi pour les aventuriers à deux-roues.
Pour vous guider dans la création de votre propre scénario d’aventure, cet article est structuré pour vous accompagner pas à pas, des raisons fondamentales de ce choix jusqu’aux astuces les plus pointues. Voici les points clés que nous allons explorer en détail :
Sommaire : Concevoir le scénario de votre aventure à moto
- L’art de délaisser son GPS au profit d’une feuille de route
- Concevoir son premier roadbook : la méthode pas à pas pour les non-initiés
- Quels sont les meilleurs logiciels et applications pour dessiner des trajets uniques ?
- Les pièges à éviter absolument pour ne pas transformer votre road trip en épreuve
- Entre itinéraire ultra-détaillé et notes succinctes, quel format pour une sortie en groupe ?
- Comment décrypter les subtilités d’une carte : virages, relief et qualité du bitume
- La méthode infaillible pour estimer votre heure d’arrivée réelle, sans l’optimisme du GPS
- Explorer l’Hexagone : la France, un terrain de jeu exceptionnel pour le motard
L’art de délaisser son GPS au profit d’une feuille de route
À l’ère du tout-numérique, l’idée de troquer un écran satellite contre ce qui s’apparente à une simple liste d’instructions peut sembler anachronique. Pourtant, c’est un choix délibéré et de plus en plus partagé. Le GPS est un formidable outil pour aller d’un point A à un point B avec une efficacité redoutable. Mais l’aventure à moto commence justement là où l’efficacité n’est plus le seul critère. Le roadbook, lui, ne vous donne pas seulement une direction ; il vous rend le contrôle de l’expérience. Chaque note, chaque indication de virage ou de point d’intérêt est le fruit d’une décision, d’une recherche, d’une envie. Cette pratique n’est pas marginale, car selon une enquête sur l’usage des roadbooks chez les motards, ils sont utilisés dans 64% des sorties moto loisirs organisées.
Ce chiffre révèle une quête d’authenticité et d’immersion. Suivre un roadbook, c’est s’obliger à lever les yeux de l’écran, à lire la route, à observer les paysages pour trouver ce repère visuel noté quelques jours plus tôt. C’est une navigation active qui engage l’esprit et décuple l’attention portée à l’environnement. On ne suit plus, on interprète. On ne consomme plus un itinéraire, on le vit. Cette démarche transforme la nature même du voyage, le faisant passer d’un simple déplacement à une véritable exploration où la découverte est au cœur du processus. C’est une invitation à ralentir pour mieux ressentir. Comme le résume parfaitement Pierre Roche, instructeur moto et auteur reconnu, dans une interview accordée à Trail Adventure Magazine :
Un roadbook, c’est bien plus qu’un simple itinéraire : c’est un support d’aventure, une invitation à l’exploration autonome.
– Pierre Roche, instructeur moto et auteur d’ouvrages sur le voyage à moto, Interview pour Trail Adventure Magazine
Concevoir son premier roadbook : la méthode pas à pas pour les non-initiés
Se lancer dans la création de son premier roadbook peut sembler intimidant. On s’imagine devoir posséder des compétences de géomètre ou de cartographe chevronné. La réalité est bien plus simple et repose sur une méthode logique et accessible à tous. Il s’agit moins de dessiner une carte que de construire un guide personnel de voyage. L’objectif est de traduire une vision, une envie de découverte, en une série d’instructions claires et fiables qui vous mèneront à bon port, mais par le chemin des écoliers que vous aurez vous-même choisi. C’est un processus créatif où la seule limite est votre curiosité.
L’essentiel est de procéder avec ordre. On commence par la vision d’ensemble, le squelette du voyage, avant de s’attarder sur les détails qui en feront le sel. Chaque étape est une couche d’information que l’on ajoute pour enrichir l’itinéraire et, surtout, pour garantir sa faisabilité et sa sécurité. L’anticipation est le maître-mot : prévoir les pauses, les ravitaillements ou les routes alternatives n’est pas une contrainte, mais la garantie d’une sérénité totale sur la route. L’illustration ci-dessous capture l’essence de cet artisanat : un acte personnel, réfléchi, où la main guide le crayon pour donner vie à une future aventure.

Pour passer de l’idée à la pratique, une méthode structurée est votre meilleur allié. Plutôt que de vous lancer à l’aveugle, suivez un fil conducteur qui a fait ses preuves. La liste suivante détaille les 6 étapes fondamentales pour créer un roadbook efficace et sans mauvaise surprise :
- Étape 1 : Choisir le point de départ et d’arrivée. C’est la base de votre tracé, le cadre de votre histoire.
- Étape 2 : Sélectionner les étapes et points d’intérêt. Ce sont les chapitres de votre voyage, les moments forts que vous souhaitez vivre.
- Étape 3 : Analyser les dénivelés et les portions sinueuses. Comprendre le caractère de la route pour adapter votre rythme.
- Étape 4 : Éviter les zones urbaines saturées. Sauf si elles sont une destination, elles sont souvent des obstacles au plaisir de conduite.
- Étape 5 : Prévoir des alternatives en cas de détour. Un plan B est essentiel pour ne jamais être pris au dépourvu par une route barrée.
- Étape 6 : Noter les infos pratiques (carburant, pauses, points relais). Ce sont les détails logistiques qui assurent la fluidité de l’aventure.
Checklist d’audit de votre premier roadbook
- Points de contact : lister tous les points de passage obligés (cols, villages, points de vue).
- Collecte : inventorier les routes départementales à virages, les sites à visiter et les stations-service sur le tracé.
- Cohérence : confronter la distance totale et le type de routes au temps disponible et à la météo prévue.
- Mémorabilité/émotion : repérer les 3 portions « plaisir » (paysage, virages) qui justifient l’itinéraire.
- Plan d’intégration : ajouter des notes sur les dangers potentiels (gravillons, traversées d’animaux) et les alternatives claires.
Quels sont les meilleurs logiciels et applications pour dessiner des trajets uniques ?
Si l’âme du roadbook réside dans la personnalisation, il n’est pas interdit de s’aider de la technologie pour le préparer. Loin de remplacer la réflexion humaine, les applications modernes sont de véritables assistantes à la création. Elles permettent de visualiser rapidement les options, d’explorer des routes méconnues et de calculer des distances avec une précision redoutable. Le secret est de les utiliser comme un outil d’exploration et non comme un simple calculateur d’itinéraire. La meilleure application est celle qui vous suggère des chemins auxquels vous n’auriez jamais pensé, celle qui comprend la différence entre une nationale ennuyeuse et une départementale sinueuse à souhait.
Le marché des applications de navigation pour motards est aujourd’hui très riche. Chaque outil a sa propre philosophie : certains, comme Calimoto ou Kurviger, sont célèbres pour leurs algorithmes « à virages » qui privilégient le plaisir de pilotage. D’autres, comme MyRoute-app, offrent une planification extrêmement détaillée depuis un ordinateur pour une préparation aux petits oignons. Enfin, des applications comme Liberty Rider intègrent des fonctionnalités de sécurité cruciales, comme la détection de chute. Le choix dépendra de votre profil : êtes-vous un adepte de la planification minutieuse sur grand écran ou préférez-vous la spontanéité d’un tracé généré en quelques clics sur votre smartphone ?
Pour vous aider à y voir plus clair, le tableau suivant synthétise les caractéristiques des acteurs majeurs du marché, vous permettant de comparer leurs forces en un clin d’œil, comme le propose une analyse comparative des applications de roadbook.
Application | Plateforme | Cartographie spéciale moto | Prix |
---|---|---|---|
Liberty Rider | Android/iOS | Oui | Gratuit (premium dispo) |
Kurviger | Web/Android | Oui | Payant |
MyRoute-app | Web/Android/iOS | Oui | Freemium |
Calimoto | Android/iOS | Oui | Freemium |
Les pièges à éviter absolument pour ne pas transformer votre road trip en épreuve
Un roadbook bien préparé est une promesse de plaisir et de découverte. Mais un roadbook conçu à la hâte ou avec un excès de confiance peut rapidement transformer une balade de rêve en une succession de galères. L’enthousiasme de la planification peut parfois nous faire oublier les réalités du terrain. Il ne suffit pas de tracer une belle ligne sur une carte ; il faut s’assurer que cette ligne est réaliste, agréable et sûre pour vous et pour ceux qui vous accompagnent. Les erreurs les plus courantes ne sont souvent pas techniques, mais humaines : elles relèvent de la sous-estimation, de l’oubli ou d’un optimisme démesuré.
L’une des fautes classiques est de vouloir trop en faire. Surcharger un itinéraire de points de passage transforme la balade en course contre-la-montre, où le plaisir de rouler s’efface derrière l’obsession de cocher toutes les cases. Une autre erreur fréquente est de négliger la dimension physique et mentale du voyage : oublier de planifier des pauses régulières est le meilleur moyen de voir la fatigue s’installer et, avec elle, le risque d’accident. La clé d’un roadbook réussi est l’équilibre : un équilibre entre les kilomètres à parcourir, les découvertes à faire et le temps nécessaire pour simplement savourer l’instant présent. Le diable se cache dans les détails, et c’est en anticipant ces pièges que l’on assure une expérience mémorable pour les bonnes raisons.
Les experts en rallye et en organisation de raids ont identifié une série de chausse-trapes dans lesquels tombent souvent les débutants. En vous basant sur leur expérience, voici les 7 pièges classiques à éviter pour garantir le succès de votre prochaine virée :
- Erreur 1 : Oublier d’indiquer la distance entre deux étapes. Sans cela, impossible de gérer son temps et son carburant.
- Erreur 2 : Ne pas vérifier la faisabilité de certains chemins. Une belle piste sur la carte peut être un chemin de tracteur impraticable en réalité.
- Erreur 3 : Sous-estimer l’influence de la météo. Un col magnifique peut devenir un piège glacial sous la pluie ou dans le brouillard.
- Erreur 4 : Ne pas planifier suffisamment de pauses. La concentration diminue, la fatigue augmente, le plaisir disparaît.
- Erreur 5 : Surcharger l’itinéraire de points inutiles. Le « trop » est l’ennemi du « bien » ; privilégiez la qualité à la quantité.
- Erreur 6 : Négliger des repères visuels sur le parcours. Un « pont en pierre » est souvent plus utile qu’un nom de rue illisible.
- Erreur 7 : Penser que le groupe a tous le même rythme. Le roadbook doit être adapté au pilote le moins expérimenté, pas au plus rapide.
Entre itinéraire ultra-détaillé et notes succinctes, quel format pour une sortie en groupe ?
La question du niveau de détail d’un roadbook est fondamentale, surtout lorsqu’on ne roule pas seul. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais plutôt un curseur à placer en fonction de l’objectif de la sortie, de l’homogénéité du groupe et de l’état d’esprit recherché. Un roadbook très détaillé, de type « case par case » comme en rallye, offre une sécurité et une précision maximales. Il minimise le risque de se perdre et permet à chacun de savoir exactement où il est et où il va. C’est le format idéal pour les groupes importants, les itinéraires complexes ou lorsque l’objectif est de suivre un tracé très précis sans dévier.
À l’inverse, un roadbook minimaliste, composé uniquement des grands axes, des changements de direction majeurs et de quelques points de rendez-vous, laisse une immense place à la liberté et à l’interprétation. Il favorise l’improvisation et le sens de l’orientation de chaque pilote. C’est un format parfait pour les petits groupes de motards expérimentés qui partagent le même goût pour l’aventure et l’imprévu. Le choix entre ces deux extrêmes conditionne directement l’expérience vécue sur la route. Le premier garantit la cohésion, le second encourage l’autonomie. La discussion au sein du groupe avant le départ est donc essentielle pour aligner les attentes de chacun.
L’expérience de nombreux motards montre que trouver le juste milieu est souvent la clé, comme en témoigne ce retour partagé par un groupe sur la plateforme Liberty Rider :
« Pour notre dernier roadtrip, on a opté pour un roadbook très détaillé. Résultat : moins d’imprévus, mais certains participants ont regretté le manque de spontanéité. »
– Expérience d’un groupe de motards, Liberty Rider
Comment décrypter les subtilités d’une carte : virages, relief et qualité du bitume
Savoir lire une carte, une vraie, est une compétence qui se perd mais qui reste un atout inestimable pour le motard aventurier. Au-delà du simple trait rouge indiquant la route à suivre, une carte topographique regorge d’informations cruciales pour anticiper le caractère d’un itinéraire. C’est là que l’on passe de la navigation à la lecture de terrain. Les courbes de niveau, par exemple, sont la signature du relief. Des courbes très resserrées indiquent une pente abrupte, synonyme de montée exigeante ou de descente technique. Apprendre à les visualiser en trois dimensions dans son esprit permet de « sentir » la route avant même d’y poser ses roues.
Les virages, eux aussi, ont leur propre langage. Un enchaînement de virages serrés en épingle n’offrira pas le même rythme de pilotage qu’une succession de grandes courbes rapides. La couleur des routes sur la carte est également un indice précieux : les petites routes départementales (souvent en jaune sur les cartes Michelin) sont généralement plus pittoresques et sinueuses que les nationales (en rouge). Certains détails, comme la présence d’une forêt dense ou le passage près d’une rivière, peuvent donner des indications sur la qualité potentielle du revêtement ou sur le risque de trouver des zones humides et glissantes. C’est cette analyse fine qui permet de construire un roadbook non seulement juste, mais surtout plaisant à piloter.
L’image suivante illustre parfaitement ce que signifie « lire la route ». On y voit clairement comment le relief montagneux impose son rythme à la route, créant des enchaînements de virages qui sont autant de défis et de plaisirs pour le motard.

Cette compétence d’analyse permet d’anticiper le plaisir mais aussi de mieux gérer l’un des aspects les plus critiques d’un road trip : le temps. Elle est le complément indispensable au calcul de votre véritable heure d’arrivée.
La méthode infaillible pour estimer votre heure d’arrivée réelle, sans l’optimisme du GPS
L’heure d’arrivée estimée (ETA) par un GPS est l’une des plus grandes sources d’illusions pour un motard. Cet algorithme, conçu pour les automobilistes sur des axes principaux, ne prend en compte ni la spécificité de la conduite à moto, ni les innombrables facteurs qui ralentissent une virée plaisir. Il ignore les pauses photo impromptues, le temps nécessaire pour enfiler et retirer son équipement, les arrêts carburant qui s’éternisent un peu, ou encore les ralentissements dus à un tracteur sur une petite route de campagne. Se fier à l’ETA d’un GPS pour planifier une journée de road trip est la garantie d’être constamment en retard et de finir l’étape dans le stress, voire de nuit.
La véritable estimation du temps de parcours est un art qui s’appuie sur l’expérience. Une règle de base consiste à calculer la moyenne horaire que l’on peut raisonnablement tenir. Sur des petites routes sinueuses, une moyenne de 50-60 km/h est souvent un maximum réaliste, pauses comprises. Il faut donc diviser la distance totale par cette moyenne pour obtenir une première estimation brute. Ensuite, il convient d’ajouter des marges de sécurité : une marge pour les imprévus (détour, trafic), et une marge pour le « plaisir » (les pauses non planifiées, les discussions…).
Cette approche pragmatique est partagée par les professionnels de l’organisation de voyages. Luc Monnin, expert reconnu dans le milieu des rallyes routiers, a une formule simple mais terriblement efficace, qu’il partage dans Roadbook Moto Magazine :
Il faut toujours ajouter 20% au temps estimé par le GPS lorsqu’on roule en groupe ou sur itinéraire découverte.
– Luc Monnin, expert en organisation de rallyes routiers, Roadbook Moto Magazine
À retenir
- Le roadbook est un outil de liberté qui privilégie l’expérience de la découverte sur l’efficacité du trajet.
- Une planification structurée en six étapes claires permet de créer un itinéraire fiable et personnalisé.
- Les applications modernes sont des aides précieuses à condition de rester maître de la vision de son voyage.
- Anticiper les erreurs classiques et bien estimer son temps de route sont les clés d’une sortie réussie.
Explorer l’Hexagone : la France, un terrain de jeu exceptionnel pour le motard
Avec la maîtrise de la création de roadbook en poche, le plus excitant reste à faire : choisir où poser ses roues. Et pour cela, nul besoin de traverser le globe. La France, par sa diversité géographique et la richesse de son réseau secondaire, est sans conteste l’un des plus beaux terrains de jeu au monde pour le motard. Des gorges du Verdon aux routes des crêtes des Vosges, des virages des Alpes aux routes côtières de Bretagne, chaque région offre une palette de paysages et de sensations de conduite unique. Le maillage de routes départementales, souvent bien entretenues et peu fréquentées, est une invitation permanente à la découverte.
L’avantage de l’exploration nationale est aussi sa simplicité logistique. Pas de barrière de la langue, une assistance facile à trouver, et une culture de l’accueil du motard bien ancrée dans de nombreuses régions. Cette richesse a été comprise et mise en valeur par les acteurs locaux du tourisme, qui voient dans le mototourisme une formidable opportunité de valoriser leur patrimoine. Cette prise de conscience facilite grandement la tâche du créateur de roadbook, qui peut désormais s’appuyer sur des ressources locales fiables pour peaufiner ses itinéraires.
Étude de cas : Les offices de tourisme français, nouveaux alliés des motards
Un exemple frappant de cette dynamique est l’initiative nationale qui a vu de nombreux offices de tourisme collaborer pour proposer des itinéraires clés en main. Depuis 2024, une vaste collection de plus de 120 circuits moto détaillés est disponible. Ces parcours, qui couvrent l’ensemble du territoire français, offrent bien plus qu’un simple tracé GPX. Ils incluent des variantes, des informations sur les points d’intérêt culturels et gastronomiques, ainsi que des conseils de sécurité spécifiques à chaque région, permettant ainsi une exploration de la France en profondeur et en toute sérénité.
L’étape suivante est donc évidente : commencez dès aujourd’hui à esquisser votre prochaine aventure, à tracer votre propre scénario sur la carte de France.